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Numéro 57
Mai 2009   
Phareland, l'éditorial :
  Bonjour,

Voici une cinquante-septième édition de la lettre de Phareland inédite. En effet, j'ai confié les clés de la maison à un Pharelandais, Dominique Daniel. A l’occasion de la création de Pharadise, une galerie d’art dédiée au monde des phares et de la mer. www.pharadise.com, Dominique est le seul et unique rédacteur de cette lettre. Comprenez par là que le "je" employé dans les rubriques qui suivent n'est nullement le mien, mais le sien, et que votre habituel serviteur se tient en retrait pour uniquement gérer la partie technique. Une heureuse initiative, qui favorise la diversité, que Dominique m'a proposé. Une idée originale que je vous invite à suivre si, vous aussi, vous vous sentez l'âme rédactionnelle.

Bien entendu, vous retrouverez prochainement la lettre de Phareland sous sa forme habituelle, mais je dois avouer que je suis très heureux de vous proposer de passer ces instants de découvertes en compagnie d'un Pharelandais. Si l'éditorial avait déjà, par le passé, été confié à Emarine, qui depuis s'est éloignée du monde des phares mais reste pour moi une rencontre humaine formidable, je n'avais jamais eu l'occasion de "sous-traiter" la Lettre de Phareland. C'est donc chose faite aujourd'hui. Je vous laisse en sa compagnie, j'ai la 58ème édition sur le feu à surveiller !

Pour toute information complémentaire, vous pouvez adresser un email à Dominique.

 

Alain

Phareland, l'expo à voir:

 

Amoureux des phares et de la mer, sans aucun doute lié à mes racines bretonnes et à mes navigations, j’avais le projet de faire un site sur les phares. Au vu de l’abondance et de la qualité de sites sur l’univers des phares, j’ai eu plus l’idée de croiser cette passion avec celle de la BD et c’est ainsi qu’est né le site Phares & BD (http://www.phares-bd.com) auquel j’ai ajouté une rubrique Phares & Littérature (http://www.phares-bd.com/litterature/litterature.htm) que j’aimerai mettre plus souvent à jour. Peut-être prendrai-je également un jour le temps de présenter ma collection sur le thème des phares : livres, documents, objets …
Cette passion m'a également amené à acheter des œuvres originales pour répondre à mon Besoin de mer, de voyage et de couleurs, souvent après avoir eu le privilège de pénétrer dans l'atelier des artistes et de partager un moment avec eux.
Toujours en lien et à la découverte d’artistes de qualité dans ce domaine, Pharadise vous proposera, sur son site web www.pharadise.com (version définitive en préparation) et dans le cadre d'expositions, des œuvres originales et en séries limitées : photos, peinture, assemblage d'objets, estampes, édition...
Les artistes et moi-même seront ravis de vous accueillir à la nouvelle édition parisienne de la foire d'art contemporain d’Affordable Art Fair qui se tiendra à Paris du 4 au 7 juin 2009, à l'espace Champerret (stand A5). 
Une remise spécifique de 15 % est réservée aux pharelandais sur le tirage numérique couleur de la photo du Phare de Gatteville réalisée par Stéphane Le Gal. Il s’agit d’une édition originale, 30 exemplaires numérotés et signés, toutes tailles et supports confondus (dimensions : 40 x 60 cm ou 50 x 75 cm). Vous trouverez toutes les informations dans le bon de commande joint en annexe.

   
 

Phareland, le dossier du mois

PARIS ET LES PHARES 

Après 14 années passées à Nantes et 2 à Rennes, j’ai rejoint Paris. Si Paris n’est pas au bord de la mer, la ville a pourtant un véritable lien avec les phares.

Outre les différentes présentations faites lors des expositions universelles, de très grands fabricants étaient installés à Paris : les ateliers Rigolet, Barbier, Barbier Bénard Turenne (BBT)…

Je vous propose de compléter ce petit dossier avec quelques photos plus insolites glanées lors de mes ballades dans les différents quartiers de la capitale. 

Cela débute le 13 avril 1821, Augustin Fresnel fait à Paris un essai de son  système à lentilles sur l’Arc de Triomphe, encore inachevé.

Plusieurs phares et optiques de phares furent ensuite présentés aux expositions universelles de Paris. 

Exposition Universelle de 1867

On présenta au parc des Buttes-Chaumont une  tour, à l’architecture révolutionnaire, constituée de poutrelles de fer sur laquelle une enveloppe de tôle était boulonnée. Elle atteignait 56,30 mètres de hauteur et son poids était de 317 tonnes. Elle fut ensuite démontée et transportée en caisses (plus de 1 300) jusqu’à l’île de Bréhat avant d’être acheminé progressivement jusqu’aux Roches-Douvres et remonté, pendant près d’un an et demi, à son emplacement définitif.  Le feu est allumé le 6 août 1869. Les gardiens qui s'y succédèrent en subiront les nombreux désagréments: oscillation, humidité et bruit.
La tour fut détruite pendant la guerre.  Le chantier de construction du phare actuel dura de 1948 à 1954 dans des conditions de travail très difficiles et la tour fut reconstruite en béton et en briques. 

Il est le frère jumeau du phare jumeau de la grande tour métallique érigée sur l’île d’Amédée en Nouvelle-Calédonie (les plans sont présentés à l'exposition universelle de Londres en 1862 et la réalisation de la tour est confiée, d'une part, aux ateliers Rigolet des buttes Chaumont à Paris, réputées alors pour leurs vérandas de jardins d'hiver, et, d'autre part, au célèbre opticien Henri Lapaute pour le système optique de la lanterne. Conformément au contrat qui prévoit de vérifier la rigidité de l'ouvrage avant son envoi en Nouvelle-Calédonie, les pièces sont assemblées à proximité des ateliers. Le phare qui s'élève sur les hauteurs de la Villette devient à partir de juillet 1862 le but de promenades et un sujet de conversation des parisiens. Démonté en juin 1864, les pièces arrivent en novembre 1864 à Port-de-France et le phare sera inauguré le 15 novembre 1865). 

Exposition Universelle de 1889

L'Exposition universelle de Paris de 1889 est la dixième exposition universelle organisée. Elle eut lieu du 6 mai au 31 octobre 1889. Son thème était la Révolution française, dans le  cadre du centenaire de cet événement. C'est pour cette exposition que la tour Eiffel a été construite.

On y présente l’optique de phare d'Antifer, optique hyper-radiante sur cuve à mercure Barbier et Cie. Le phare possédait une optique particulière puisqu'elle avait une distance focale de 1,33 m. Elle sera la seule de France.

 

Exposition Universelle 1900

On y présente la lanterne du phare de l’Ile Vierge, fabriquée par « Barbier et Bénard » 

Créée en 1862 par Frédéric Barbier et Stanislas Fenestre, la société Barbier Fenestre devient par jeu de mariages des filles Barbier, Barbier Bénard Turenne (BBT) au début du XXe siècle.
L’entreprise s’est d’abord spécialisée dans la fabrication d’optiques pour phares sur le modèle des lentilles de Fresnel, puis elle produit des mécanismes de rotation à poids et des dispositifs de rotation sur cuve à mercure associés à ses lentilles. Très rapidement, elle se hisse au rang de leader mondial pour la construction des phares sur la planète, dans la deuxième moitié du XIXe siècle.
La force de BBT est de diversifier ses fabrications en fonction des besoins de ses clients : tours métalliques, bouées, sirènes de brume… le matériel étant livré en kit.
Le siège de la société, installé rue Curial, Paris 19e, gérait deux usines, l’une à Nazelles en Indre-et-Loire et l’autre à Blanc-Misseron dans le Nord.
La société fut reprise par CIT Alcatel pour ses fabrications militaires, télescopes optiques et laser et fut dissoute en 1982.

 

Exposition Universelle de 1937

L’optique du phare du Créac’h fut présenté dans le pavillon de l’électricité, bâti sur le Champ-de-Mars : une optique de 65 cm de distance focale éclairée par un arc sur courant continu sous une intensité de 450 ampères produisant dans l’axe optique une puissance lumineuse de 500 000 000 de candelas.
Ce nouvel appareil constituait le phare le plus puissant du monde et fut la 4ème optique du phare du Créac’h.

 

La Tour Eiffel : phare de Paris, ville lumière.

Véritable prouesse technologique de l’ingénieur Gustave Eiffel, symbole de Paris, elle a aussi son phare (phare de Paris, phare dans la nuit, phare universel…).

Elle fut réalisée entre 1887 et 1889, sur le Champ-de-Mars, et fait partie des monuments construits à Paris, tout comme le Grand Palais et le Petit Palais, à l'occasion de l'Exposition universelle de 1900. C'est une tour de trois étages ; à l'origine, elle mesure 300 mètres de hauteur mais avec l'installation de l'antenne de communication, elle a atteint 318, 70 mètres et depuis les travaux sur l'antenne, en 2001, la tour Eiffel mesure, antenne comprise, 324 mètres de hauteur.

 

 
 

Tableau de Georges Garen (1889): Embrasement de la Tour Eiffel pendant l’Exposition universelle de 1889.

 

 

 

Le phare anime à nouveau la Tour Eiffel depuis la nuit du 31 décembre 1999, à l’occasion du passage à l’an 2000.

 

 

Dès 1939, les Services de Navigation Aérienne avaient dressé un plan de balisage nocturne couvrant toutes les routes aériennes au départ de Paris, avec de grands phares d’approche auprès de chaque aérodrome important.

La plupart d’entre eux furent démontés par les allemands durant la 2nde guerre mondiale et les deux énormes phares du Mont Valérien (2 mètres de diamètre, 10 tonnes chacun, 800 millions de bougies) dont les faisceaux portaient à 300 km.

La tour Eiffel fut choisie pour sa hauteur ainsi que pour sa position centrale permettant à un phare de balayer de ses feux les quatre points cardinaux du ciel de Paris.

Sa réalisation, menée par les établissements parisiens Sautter et Harlé*, fit l’objet de nombreuses prouesses, innovations : emplacement (compte tenu d’installations antérieures  il fallut mettre en place deux phares, placés aux angles opposés de la plate-forme), synchronisation des feux, optique (lentilles, lampes)…

Avec une intensité de 2 millions 800 000 bougies, le phare porte, par temps clair, à plus de 180 kilomètres.

*Etablie avenue de Suffren à Paris, la société anonyme Sautter-Harlé a pour origine l’atelier de l’opticien Soleil. Celui-ci construit en 1825 l’une des premières lentilles de phare sous la direction du physicien Fresnel. Repris en 1852 par Louis Sautter, cet atelier réalise en 1867 le premier grand phare à lentilles et le premier projecteur électrique pour la Marine.

(informations provenant d’un article très détaillé de Pierre Gendron, paru dans le N° 67 de septembre 1952, de Sciences et Avenir

En 1970, l’Agence pour l’Aviation civile refusant d’opérer les nécessaires travaux causés par une avarie, et le survol de la capitale étant désormais interdit, le phare est remplacé par des lumières rouges.

Le phare anime à nouveau la Tour Eiffel depuis la nuit du 31 décembre 1999, à l’occasion du passage à l’an 2000.

Le phare, de 2 faisceaux lumineux d’une portée de 80 kilomètres, est obtenu par 4 projecteurs motorisés de type “marine” pilotés par micro-ordinateur grâce à un logiciel spécifique et à un automate programmable qui gèrent leurs mouvements. Ils effectuent une rotation de 90° et sont synchronisés pour former un double faisceau en croix pivotant à 360°.

Le scintillement, lui, est réalisé à l’aide de 20 000 ampoules à éclats (5 000 par face).

La tour Eiffel, " qui anime les nuits et le ciel de la capitale", à reçu en 2008  l’exposition du photographe Jean Guichard : "Au travers de près de 80 photographies en couleurs, le phare de la Tour Eiffel braque son faisceau vers ces autres sentinelles nocturnes, indispensables à l’orientation.  Les espaces d’exposition en plein air du premier étage du monument proposent au public une ballade-découverte de phare en phare, le long des côtes de l’Hexagone et de celles du monde entier."

Plus d’informations sur le site de la Tour Eiffel 
 

 

   
  Derrière la gare Montparnasse, le marché aux poissons rue de Castagnary  15ème (M°Plaisance) sous le phare qu'on voit depuis le train pour la Bretagne. Toujours dans le rayon poissonnerie, à l’angle de la villa d’Orléans et de l’avenue du Général Leclerc dans le 14ème

Une ancienne poissonnerie  dans le 18ème, à l’angle de la rue Ramey et de la rue du Baigneur.

Très belle mosaïque qui, malheureusement, se dégrade.

 

 
 

Le Batofar sur la Seine, quai François Mauriac, devant la Bibliothèque François Miterrand (Paris 13).
Anciennement baptisé Osprey, il fut construit à Dartmouth par le Chantier Philips & son et lancé le 24 mai 1955. Il fut un des derniers "light ship" (bateaux-feux) irlandais mis en service.
Il a été reconverti en discothèque et fait le bonheur des soirées parisiennes, notamment l’été.
Plus d’infos sur son histoire http://fr.wikipedia.org/wiki/Batofar
et la programmation : http://www.batofar.org

 
   

     
  Phareland, Phares et voyages
 

 

   
 

Namibie : phare de la baie de Walvis Bay, Pelicant Point.

Lire son histoire ci-dessous

 

Pâques 2002 : 15 jours de vacances en Guadeloupe avec mes 2 garçons, dont 1 semaine de bateau d’île en île, 1 mois et demi avant ma traversée de l’Atlantique.

Le phare de la Petite Terre est  le plus ancien phare de la Guadeloupe. Il culmine à 35 m au-dessus de la mer. Il était habité jusqu'en 1974, date de son automatisation.

http://www.linternaute.com/mer-voile/temoignage/temoignage/186986/ile-de-la-petite-terre-guadeloupe

 

Il est situé sur le petit archipel de la Petite Terre constitué de 2  îlots fermés par un récif corallien, à une dizaine de km au sud de la Pointe des Châteaux et de la Désirade.

Déclarés Réserve Naturelle en 1994, on peut y admirer la faune sous-marine et elles abritent la plus forte densité d'Iguanes des Petites Antilles (12 000 individus en 1995, à l'apogée du développement de la population).

Plus d’infos : http://www.faune-guadeloupe.com/article-3524158.html

C’est  le plus ancien phare de la Guadeloupe. Il culmine à 35 m au-dessus de la mer. Il était habité jusqu'en 1974, date de son automatisation.

 

Ancien phare de l’île de Faial (qui signifie hêtre en portugais).

C’est une île volcanique qui fait partie du groupe central de l'archipel des Açores, qui comprend 9 îles.

La dernière éruption volcanique est celle du volcan Capelinhos entre le 27 septembre 1957 et le 24 octobre 1958 : elle a détruit un village de pêcheur dont il ne reste plus, aujourd'hui, que le phare, en partie enseveli sous les cendres.

Après l’île de Florès, qui fut notre point étape de la 1ère partie de notre traversée de  l’Atlantique à bord d’Hysope, un Centurion 36.
Départ de St François en Guadeloupe le lundi 24 juin 2002 à 23h30, arrivée à Florès le vendredi 14 juin à 23h30 : 15 jours pile poil après une navigation mouvementée, notamment cette nuit du 06 juin où vers 23h30 (décidemment !) une énorme vague a pris le bateau pratiquement par travers et l’a couché. Heureusement, le mât a tenu le choc, les dégâts restent matériels, le skipper, qui était équipé de la ligne de vie, n’est pas tombé à l’eau et pour les autres qui dormaient à l’intérieur, cela se soldera par quelques bleus.

 

 

 

Une anecdote sur le phare de Namibie

Lors de mon séjour en Namibie en février 2006,  après plusieurs journées dans le parc national  animalier d’Etosha , nous avons rejoint la station balnéaire de Swakopmund. Les rues sont bordées de palmiers et massifs de fleurs, alignés d'une manière méthodique bien allemande. A chaque extrémité de rue, on peut apercevoir le désert namibien et ses dunes orangées. La ville, fondée en 1892 par les colonies allemandes, comprend aujourd'hui  18 000 habitants environ. Derrière de fiers palmiers et la résidence ocre et blanche du président de la république (ancien tribunal en 1902, le Kaiserliches Bezirksgericht avec une tour de 1945), se dresse le phare de Swakopmund. Construit en 1902, il mesure 21 mètres de haut.

Nous nous rendons le lendemain  à Walvis Bay, à 30 Km au sud de Swakopmund, par la route panoramique qui offre un paysage magnifique : d’un côté l’Océan Atlantique, de l’autre les dunes de sable du Désert du Namib.   

 Le site de Walvis Bay est stratégique pour le commerce maritime car il s’agit du seul lieu pouvant accueillir un port en eau profonde le long de la côte Atlantique de la Namibie. C’est pourquoi le territoire a longtemps constitué une enclave abritant un comptoir britannique au milieu d’une colonie allemande puis sud-africaine. Le 23 mars 1990, la Namibie devient indépendante mais l’enclave de Walvis Bay, reste sous administration sud-africaine. Il faut attendre le 28 février 1994 pour que l’enclave soit réintégrée à la Namibie après d’âpres négociations entre les gouvernements sud-africain et namibien.

Port commercial et moderne,  petite ville dynamique  de 50 000 habitants, elle s’est développée grâce aux  activités portuaires,  à l’industrie de la pêche,  aux marais-salants et au tourisme.  

Walvis Bay, qui signifie la baie des baleines, abrite une réserve d’oiseaux, particulièrement riche en flamants, pélicans et en stern du Damara.  Au bout d'une longue langue de sable qui ferme partiellement la baie  (15 kms  de piste + 15 kms de sable mou) on arrive à un vieux phare, Pelican Point où une immense colonie d’otaries a élu domicile : quel spectacle que de les voir se baigner et nager dans  les immenses rouleaux de l'océan.

Le guide m’a raconté l’histoire de ce phare, que je n’ai pas pu vérifier. Celui-ci aurait été construit par les allemands pendant la guerre et était destiné à leurs alliés japonais. Son transport se fit par voie maritime, en pièces détachées, mais le bateau s’approcha trop près de la côte et il fut arraisonné par les anglais. Il fut décidé de construire ce phare en Afrique du Sud (à priori au Cap) mais celui-ci n’étant pas assez haut, il fut démonté et reconstruit à Walvis Bay, pour signaler cette langue de sable qui continue à s’étendre et éviter ainsi que les navires ne s’y échouent.

Il était au départ rouge et blanc, mais la luminosité du soleil au moment de son coucher derrière les dunes ne permettant pas de bien le distinguer, il fut décidé de le repeindre en noir et blanc.

 
     
 

Phareland, les livres du mois :

 

« Dans la Rubrique ‘Phareland, les livres du mois’, Alain vous présente régulièrement les nouveautés BD et je vous invite à voir les images des dernières sorties dont ‘Tout seul’ de Chabouté (Editions Vents d’ouest) que tout amoureux de la BD, mais aussi de graphisme et de bon scénario, se doit d’avoir dans sa bibliothèque.

La Bretagne et le raz de Sein sont très présents avec un album sur ArMen (si ce n’est pas fait, lisez Armen de Jean-Pierre Abraham qui y fut gardien http://www.phares-bd.com/litterature/abraham.htm ) et 2 albums sur le phare de la Vieille avec ‘Gardien de feu’, l’adaptation du roman d’Anatole Le Braz et ‘Mon frère, le fou’ de Séra avec une préface de Yann Quéffelec

http://www.phares-bd.com/albums/c.htm

http://www.phares-bd.com/albums/armen.htm

http://www.phares-bd.com/albums/s.htm

http://www.phares-bd.com/albums/s.htm

Je vous recommande également le dossier réalisé avec l’aide de l’auteur Serge Clerc à propos de son album ‘Meurtre dans le phare’. Vous y trouverez des éléments de storyboard, des crayonnés, des projets de couverture
 http://www.phares-bd.com/albums/c.htm
http://www.phares-bd.com/albums/phare_clerc.htm
       

Phareland, l'anecdote :


Connaissez-vous l’incroyable histoire de Narcisse Pelletier, ‘le sauvage blanc’ ?

Originaire de Saint-Gilles -Croix-de-Vie en Vendée, il embarque à 13 ans comme mousse à bord du Saint-Paul qui fait naufrage sur les côtes australiennes.
Il trouve refuge, après maintes péripéties, auprès d’une tribu d’aborigènes et passera dix-sept avant qu’un navire anglais, le John Bell, jette l’ancre au  large de l’île (avril 1875).
Il est décidé, contre son gré, de le rapatrier. Il retrouvera sa Vendée natale le 2 janvier  1876 où il est accueilli en héros.
L’Inscription Maritime lui offrira ensuite  une place de gardien de sémaphore au Phare de l’Aiguillon que l’on nommera également le phare du sauvage blanc.

Il vécut à Saint-Nazaire et mourut dans ce port le 28 septembre 1894, à l’âge de cinquante-cinq ans.

Retrouvez cette incroyable odyssée qui avait, à l’époque, défrayé la presse mondiale, avec le livre de Joseph Rouillé ‘Le sauvage blanc : de Vendée en Australie’  édité en 1980 aux Editions Reflets du Passé. 

 Le phare de l'Aiguillon est un phare à terre, construit sur la pointe de l'Eve, sur la côte nord de l'estuaire de la Loire, en avant de Saint-Nazaire. Avec le phare du Grand-Charpentier et les deux feux de Portcé, il jalonne la passe des Charpentiers menant au port autonome de Nantes-Saint-Nazaire.

La 1ère tour a été construite en 1756 par l'ingénieur de la Marine Magin sur ordre du duc d'Aiguillon, gouverneur de Bretagne, pour former l'alignement avec la tour du Commerce (ancien phare de Saint-Nazaire) et permettre aux navires entrant en Loire d'éviter le banc des Charpentiers. Elle sera plusieurs fois modifiée, élevée puis abaissée, en conservant les parties techniques : optique et lanterne de 1857. (1830, un appareil lenticulaire de Fresnel a équipé le phare : feu blanc fixe. En 1857, la tour est rehaussée et un logement de gardiennage est construit aux abords. En 1935, elle est électrifiée et équipée d'un feu à 4 occultations toutes les 10 secondes. En 1945, le feu est rallumé après la Seconde Guerre mondiale : 4 occultations toutes les 12 secondes, secteurs blancs et rouge)

Phareland, le coin du collectionneur

 

Voici 3 objets issus de ma collection :  

Bloc en bois pour impression de textile provenant d’Angleterre ( Wooden textile printing block)
Parmi les principaux procédés d’impression du tissu, on trouve l’impression à la planche (ou au bloc) : le motif est gravé en relief sur une sorte de tampon, ou planche, que l’on enduit de colorant. Le bloc, appuyé ensuite fortement sur le tissu, y reproduira le dessin. L’impression au rouleau est le fruit de l’évolution de cette technique primitive

Jouet allemand des années 70
 Une languette située au niveau de la base du phare permet d’actionner les avions, ce qui actionne également leurs hélices

Nomination d’un gardien de phare
Document de la nomination du sieur Dervieux Eloi, chauffeur, comme gardien de phare 1ère classe au phare des Baleines le 07 septembre 1882. Son traitement est fixé à 850 F par an ‘et subira la retenue de 1/12 ème)

Phareland, le site :

Mises à jour mai 2009 : Télécartes Russie, Japon, Japon - Timbres : Estonie, Canada

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