Malgré mes nombreux passages à Ronce les Bains, force est de constater que Phareland était, jusqu'à présent, bien pauvre en photos du phare de la Coubre, situé à quelques kilomètres de cette commune. Si en 2004, armé de mon appareil numérique et de mon reflex, j'ai déjà "mitraillé" ce phare, je n'avais jamais mis en ligne ces photos. Manque de temps, négligence, je n'ai pas d'explication réelle. Enfin, le manque de temps, je le sais en est une cause majeure. Donc promis en 2006, je vais mettre à l'honneur quelques phares de Charente Maritime. Ce dossier est écrit "en direct", au fur et à mesure de mon avancée dans la redécouverte de ces phares. Cordouan est déjà planifié, réservation oblige, pour le samedi 5 août, départ à 17H45. C'est dire, si la météo me fait cet honneur, combien la couleur devrait être favorable à la prise de vues. Différence entre vous et moi, c'est que vous pourrez en quelques lignes avoir la réponse, pour moi attendre encore une semaine.

Mais revenons à ce samedi 29 juillet 2006. Je vous invite à la visite de la Coubre, phare qui a déjà eu le droit aux honneurs de la lettre de Phareland. Pour mémoire, pour les nouveaux abonnés Pharelandais(es), c'était dans lettre numéro 19, un article de l'Illustration numéro 3353 du samedi 1er juin 1907.

Un second objectif me fait aussi aller sur ce site : trouver le phare de la Palmyre, référencé sur le livre "Tous les phares de France"et recensé par les phares et balises.

Le phare de la Coubre a fêté son premier centenaire en 2005, soit l'an passé. Sera-t-il là encore dans 99 ans pour son bicentenaire, on est en droit de se poser la question, tant l'avancée de l'océan face à la dune est importante, même si elle reste en régression ces dernières décennies ...  A l'occasion de ce premier anniversaire centenaire, un musée a été ouvert. Mais commençons par le début ....  Je me suis volontairement garé loin du phare, pour profiter de différents angles de vues pour mes photos. Je procède toujours ainsi, inutile de se garer au pied du phare. J'ai besoin de sentir son ambiance, son environnement. Découvrir petit à petit le bâtiment. Le deviner avant de le voir, un acte de rencontre. L'appareil photo à la main, je cherche l'angle intéressant. L'avantage du reflex numérique est qu'on est plus restreint par le nombre de prises de vues. Une liberté très appréciable, et appréciée ... Bref en ce samedi matin, le soleil est au rendez-vous, mais pas encore la canicule. Nous sommes un week-end particulier où les juilletistes rencontrent les aoûtiens. Au pied du phare, le camping de la Coubre connaît une forte activité, les départs faisant place aux arrivées. Il est 10 heures, et le phare ouvre. Je décide de commencer par mon enquête, situer le phare de la Palmyre. A droite après avoir passé l'entrée du parc du phare, se trouve le point nautique de la Coubre, et de l'école française de surf. Un phare faisant partie entière de la navigation, je me dis qu'un point nautique pourrait peut-être me renseigner. Mais je reste prudent puisque, en 2004, mes recherches se sont révélées infructueuses malgré tout : office du tourisme, gendarmerie, garde forestier, personnel du phare de la Coubre et autres n'auront pu me renseigner, malgré la photo du livre en ma possession. 2006 copie conforme de 2004, je n'y crois pas, je veux trouver ce phare de la Palmyre. Même s'il est loin d'être superbe, avouons-le .. Bref, j'entre dans le point nautique où une jeune femme m'accueille. A ma demande, elle avoue ne pas connaître ce phare, mais est très intéressée par ma question. Je reviendrais plus tard avec le guide de "Tous les phares de France", sans plus de résultat. Mais l'accueil est très cordial, et rien que pour cela, je tenais à le mettre dans ce dossier.

S'acquitter du droit d'accès au phare, à savoir 3 euros, donne aussi la possibilité de visiter l'écomusée. C'est d'ailleurs à son entrée qu'on achète les billets. Le musée est très intéressant, tant pour le néophyte que pour le passionné. Les photos sont permises. J'arbore lors de ma visite un (superbe ?) tee-shirt du phare de Penmarc'h. Ce qui ne manque pas de m'attirer une agréable conversation avec un jeune homme qui est ici. A noter que si chez EuroDisney, on parle de Coastmember, ici tout le monde porte un badge "Equipier". Cela est-il indispensable ? Mais, cela ne m'empêche pas d'avoir avec ce garçon un contact très cordial, qui renforce ma première impression de bon accueil. Ce qui tombe plutôt bien, attendu qu'en 2004, j'avais trouvé que la réception du touriste en ce lieu était vraiment très limitée ...  Après la visite du musée, je passe donc logiquement au phare. L'entrée est affublée d'un ridicule chapiteau d'accueil qui n'existait pas précédemment et qui n'apporte absolument rien au bâtiment. A ma connaissance, c'est le seul bâtiment en France à être équipé d'une telle horreur. C'est un avis personnel, qui n'engage que moi .... Mais pourquoi ne pas garder le côté authentique des choses ? De même, pourquoi avoir pris la peine, l'énergie, la dépense, de peindre cet horrible damier rouge et blanc à la base du phare ? Sommes-nous, contemporains du 21ème siècle si imbus de notre personne pour refaire à notre goût le travail de nos aîeuls ? Imaginerait-on le château de Versailles repeint en orange, ou tout autre patrimoine historique modifié ? J'estime que nous devons laisser les phares à nos générations futures, intacts, originaux, un héritage ne se modifie pas, il se restaure ... D'autant plus que l'état du phare, en son intérieur, a su garder son authenticité ... Même parfois un peu trop, cette fois, l'état général ayant en certains endroits besoin d'un petit coup de rénovation. L'accueil dans la tour est très cordial, et j'aurais là encore l'occasion de discuter avec une personne disponible (mais il est vrai que les visiteurs ne sont pas trop nombreux ...).

Durant toute cette visite, j'aurais aussi l'occasion de faire la promotion de Phareland, ce que mes filles détestent. Heureusement j'étais seul ce matin, et j'ai pu distribuer mes cartes de visites Pharelandaises tranquillement. J'espère mettre en ligne rapidement les photos de la Coubre. En attendant, ma prochaine visite à un phare devrait être le phare de Terre-Nègre situé sur la commune de Saint-Palais sur mer.

Diaporama : La Coubre en 40 photos

Lundi 31 juillet 2006, matin. Ma quête pour trouver le phare de la Palmyre se poursuit, et se précise. Nous avons trouvé sur la carte IGN, au-dessus de la Grande-côte, un point nommé "feu", vers les Combots. Les avertis apprécieront, les béotiens passeront. Une fois garé, la déception va vite me gagner. Un promeneur accompagné de deux superbes chiens m'ôte toute illusion : la tour que je cherche n'est pas celle-ci. Il croit reconnaître, à la vue de ma photo, la tour des Brisquettes. A suivre ...

Direction ensuite Terre-Nègre. C'est le matin, je l'ai déjà écrit. Et l'éclairage n'est pas favorable pour les photos, le soleil domine la lanterne. Me faudra-t-il revenir ? On verra bien ! Le lieu représente en tout cas pour moi bien ce qu'est le devenir des phares. Je n'y ai vu plus aucune indication de l'appartenance des lieux aux "phares et balises". Un des deux portails est fermé par de simples fils et une serrure, qu'on aurait vite fait d'éviter. Les bâtiments sont fermés, volets clos. Peut-être les habitants sont-ils en congé, c'est possible, puisque le phare est censé être gardienné. Mais cela me donne une drôle d'impression d'abandon. La route me mène en contrebas sur l'Océan. Je cherche des angles de vues intéressants, sous la vigilance au loin du roi Cordouan. Je prends quelques clichés, et j'ai bien du mal à trouver un premier plan intéressant. J'espère tout de même réussir quelques vues. A franchement parler, à l'heure où j'écris ces phrases (avez-vous remarqué que phrase est un anagramme de phares ?)  je n'ai pas encore visionné sur mon portable mes photos. Vous l'aurez deviné, le phare de Terre-Nègre n'est pas ouvert à la visite. Pourtant, de par sa situation, je pense que la vue en haut de sa lanterne doit être splendide. Mais, il ne faut pas rêver, l'ouverture à la visite n'est pas prévue. Voilà en quelques lignes résumée la visite de ce lieu. Demain, si tout va bien, je vous emmène visiter le phare de Chassiron, sur l'Ile d'Oléron.

J'ai enrichi ma collection d'un phare. Le temps de les mettre en ligne et je partagerais cela avec les Pharelandais(es).

Diaporama :  Terre-Nègre en  31 photos

 

Mardi 1er août. La météo devient de moins en moins clémente. L'occasion pour toute la famille de faire une escale sur Royan. Pour moi, deux buts, en plus du simple plaisir de sillonner les rues d'une ville que je connais déjà. En premier, nous irons au Palais des Congrès. Simple hasard du stationnement, c'est le premier endroit que nous croisons. En ce bâtiment, il nous est proposé une exposition "sous la lumière des phares". Si j'arrive à finir cette lettre pour la fin du mois d'août, l'information qui suit peut avoir de l'intérêt. Sinon ... Cette exposition se déroule du 1er juillet au 4 septembre 2006, et l'entrée est gratuite. Cette dernière particularité est à signaler, tant l'accès à la culture devient un privilège financier, surtout lorsque l'on sort en famille. La principale attraction de cette exposition est la table d'orientation virtuelle. Depuis un phare de votre choix, vous choisissez le panorama que vous souhaitez. C'est bien fait, c'est superbe et original. La suite de l'exposition alterne le bon et le moins bon. Ce n'est pas tant la qualité qui me dérange mais le contenu. Les phares sont-ils tant en vogue que cela pour servir d'appât ?  Sous le titre de l'exposition se cachent d'autres choses que des phares. Et quand on sait que Royan se trouve en face du roi de phare, Cordouan, comment ne pas regretter que celui-ci n'ait pas le droit à plus de place ici ? Comme tout musée, tout site, nous avons le droit à la boutique souvenirs. Rien de bien nouveau pour moi, hélas ! Mais c'est l'occasion pour ma femme et moi de poursuivre notre enquête sur le phare fantôme de la Palmyre. Nous feuilletons l'ouvrage "Les phares et balises un défi de 400 ans" et nous essayons de mieux localiser nos recherches. Nous aurons plus de réussite dans quelques jours .. A suivre ! Un livre d'or sera aussi l'occasion pour moi de faire un peu de pub pour Phareland, il n'y a pas de mal à se faire du bien .. La seconde destination de mon expédition royannaise est la confirmation de notre visite de Cordouan. S'il est conseillé de réserver une semaine à l'avance, il est impératif d'avoir payer le jeudi midi pour le samedi. Je passe donc régler notre future visite du samedi.  Coût de l'opération pour quatre adultes 124 euros. Départ 17h45 et retour 21H45. 

Jeudi 2 août. Après un mercredi envahi par la pluie, le soleil est de retour. Direction l'Ile de Ré, et le phare des Baleines.  Nous arrivons vers 11H00 sur le site. Heureuse surprise, Lauriane, ma fille aînée souhaite m'accompagner. Enfin pas pour le phare, mais pour la vue .... Combien de personnes sont dans ce cas ? Les Baleines est exactement le phare type ouvert à la visite : une file d'attente, une stagiaire à la caisse maîtrisant tant bien que mal son ordinateur qui lui sert de caisse. Plus de guide, plus d'informations, plus même d'équipiers comme à la Coubre. On conseille aux visiteurs de ne pas monter tant qu'il y a du monde en haut, mais à l'accès des escaliers, personne n'est là pour réguler le flot. Au final, les plus sérieux attendent, pendant que les autres attaquent l'ascension, et je ne parle pas des étrangers qui ne comprennent rien à ce qu'explique notre stagiaire ! A l'entrée du phare se vendent deux livrets sur les Baleines (cf. livres du mois ..) Je demande si je peux acheter ces ouvrages à la sortie, ne désirant pas les abîmer lors de la montée. On me répond que non (toujours la stagiaire !) et que je devrais refaire la queue ... Ce que je referais ensuite pour constater que ces documents sont disponibles à la sortie à l'inévitable boutique souvenir. Et là, je dois avouer que cette dernière est très intéressante. J'ai pu acquérir quelques marque-pages (aurais-je le temps de les mettre en ligne à mon retour ?), deux ouvrages, quelques dés de collection (rubrique à venir ...) et même, chose étonnante, l'occasion de distribuer quelques cartes vantant les mérites de Phareland.  La boutique permet à ma femme et moi d'avancer dans nos recherches du phare de la Palmyre. lorsque l'on regarde la photo sur  l'ouvrage "Les phares et balises un défi de 400 ans", nous constatons que celle-ci ne représente pas le même bâtiment  que celui présent dans le livre "Tous les phares de France". A suivre ...   Mais revenons à la visite proprement dite. La foule n'aide pas à faire de belles photos : il y a toujours quelqu'un sur la prise de vue. J'aime beaucoup jouer avec les lignes, les courbes, et  j'avoue prendre un malin plaisir, malgré mon vertige maladif, avec les escaliers, et leurs rampes. Arrivé en haut, je suis un des rares touristes à tourner le dos au panorama pour prendre en photo la lanterne. Les touristes préfèrent mémoriser la vue générale, avec, si possible, les enfants ou madame posant appuyés contre la rambarde ....Le temps pour moi de faire le tour du phare pour une série de photos, et c'est déjà l'heure de partir. Demain, vendredi, je vous emmène à Chassiron.

Diaporama :  Les Baleines en 50 photos

 

Vendredi 3 août, le matin. Ile d'Oléron. Le phare de Chassiron s'ouvre à la visite en cette période de 10H00 à 20H00, il va falloir que je rectifie cela pour le guide touristique des phares de la Lettre. Pour 3 euros, nous avons accès au bâtiment bien sûr et à un petit musée intéressant. L'ascension est ici moins impressionnante que dans de nombreux phares, comme celui des Baleines. En effet le centre du phare est plein, ce qui diminue pleinement la sensation de vide. On arrive à une première plateforme, avec un premier escalier raide, semblable à une échelle pour accéder à un second niveau. Là un gardien et son lit sont mis en scène. Cela permet d'attendre de pouvoir atteindre le haut du phare. En descendant, une visiteuse nous joue un remake de Maryline Monroe, jupe volant au vent. Moi je me trouve un peu bête avec mon appareil photo à la main, prêt à prendre l'escalier en photo, entre deux ruées de touristes.  Mais bon, je n'ai pas déclenché, évitant certainement ainsi quelques ennuis avec son conjoint qui suivait. Mais bon, attaquer l'ascension d'un phare dans une tenue volatile est-elle raisonnable ? En haut, c'est presque aussi rempli qu'un magasin un jour de solde ... Je fais rapidement mes photos pour redescendre. Là, même procédure, je fais le tour du phare pour dénicher quelques points de vues originaux. Mais entre le soleil qui me fait face, et l'installation d'une estrade pour la fête du vent du lendemain, il est difficile de trouver des plans originaux et intéressants. En repartant, je me fais une remarque. Chassiron et les Baleines ont pour point commun d'être deux phares en île habitée, en Charente Maritime qui plus est. Mais pour accèder à ces deux tours, il faut emprunter une allée, après un portail. Mais avant de franchir celui-ci, il faut, aussi,   passer devant les boutiques souvenirs et autres restaurants dont la disposition entre les deux sites est bien ressemblante ...  Voilà, la visite du phare de Chassiron est terminée et pour moi il est grand temps de commencer à travailler les photos. Si j'arrive à les mettre toutes en ligne pour la lettre je serais très heureux. Demain, en fin d'après midi, ce sera au tour de Cordouan. Le phare des Rois, et le roi des phares.

Diaporama :  Chassiron en  55 photos

 

Samedi 4 août, 17h45 - 21h45. Direction l'estuaire de la Gironde, direction Cordouan. Pour ceux qui n'ont pas eu la chance de faire cette exceptionnelle visite, je vais tenter de restituer son atmosphère. Parce que ce chapitre mérite à lui seul un dossier entier, sans pour autant minimiser les autres. Il existe plusieurs possibilités d'accéder à Cordouan. Selon que l'on y aille par ses propres moyens, où selon l'organisme de croisières que l'on choisit. Pour notre part, ce sera départ  de Royan. A l'arrière de la vedette est attachée un Zodiac. C'est lui qui permet de faire la navette entre le bateau et le ban de sable. Car le débarquement et l'embarquement se font "pieds dans l'eau". Le voyage aller n'est guère mouvementé, comparé à ce que j'ai connu vers Ouessant. Pourtant, les courants présents dans l'estuaire provoquent une zone de perturbation. Le bateau tangue et seules les personnes dans le salon sont épargnées par la douche, dont, vous vous en doutez, je ne fais pas partie, ainsi que mon girls band ...  Au bout d'une trentaine de minutes, nous arrivons près de Cordouan. Une première vague de vingt personnes descend de la vedette au zodiac, et du zodiac à une mini jetée au pied du phare : la marée est encore haute pour débarquer sur le banc de sable. Le trajet en zodiac ne nous épargne pas et c'est bien trempés que nous mettons pieds à terre, enfin pieds au phare.

Décrire Cordouan, le phare, l'oeuvre architecturale est possible. Exprimer ce que ressent le visiteur en ce lieu est nettement plus difficile. Cordouan est posé sur l'eau. C'est un hommage à tous ceux qui se sont battus pour les phares, de la construction au fonctionnement. Cordouan est enchanteur, de par son cadre. Unique. Magique. Ici, le visiteur fait corps avec le phare. Ou bien  il ne rentre pas dans la magie du lieu. Vous ne trouverez ici aucun détail architectural sur le phare. Phareland a déjà mis en avant cela et le refera à l'avenir. J'ai souhaité vous laisser découvrir, ou revivre, cette rencontre magique. En photos. J'espère avoir restitué, l'humidité en moins, l'ambiance de ce lieu magique. Car Cordouan ne se raconte pas, il se vit. Cordouan ne se décrit pas, il se regarde. Cordouan vaut le voyage. Le détour. Un 27 étoiles au guide Michelin. 

Souvent les plaquettes touristiques mettent en avant que Cordouan est le plus vieux phare de France. C'est vrai, mais ce n'est pas sa seule particularité. Une autre est aussi très intéressante. Connaissez-vous un autre phare, en France, qui soit construit au milieu de l'eau et visitable. Car ici, on ne débarque pas sur une île. Non, le visiteur doit débarquer pieds dans l'eau. Nous sommes loin de la technique du bouchon, mais cela reste unique.

Cela fait la deuxième fois que je vis la visite de Cordouan. A deux moments de la journée différents. Et dans les deux cas, je garde un souvenir superbe. Une relation intime entre ce lieu et moi. Alors, bien sûr, je retournerai à Cordouan. 

Un dernier petit mot pour féliciter l'équipage qui nous a emmener et ramener. Sa disponibilité ne peut être qu'un plus pour le visiteur. Alors quand on est content, sur Phareland, on le dit ! Visitez Cordouan avec Royan Croisières - tel 05 46 06 42 36

Diaporama :  Cordouan en  94 photos

Mercredi 8 août : Ah ! La pointe de Grave ... Le Verdon.  Depuis le temps que je viens l'été ici, je n'avais jamais vu ce phare. Le phare de la pointe de Grave se visite et abrite un musée. La documentation que j'ai m'indique une visite ouverte à 10H00. Pour prendre le bac entre Royan et Verdon, il est vivement conseillé de le faire avant 10H00. Radio réveil, tu sonnes cruellement à une heure matinale en cette période de vacances. Dans le silence du camping, nous partons pour embarquer. 9H55 nous sommes de l'autre côté de la rive. Côté Médoc. Une région que j'aime aussi beaucoup, parce que pour moi, il n'existe pas meilleur vin qu'un bon cru bordelais. Mais bon, nous ne sommes pas là pour cela. Le phare de la Pointe de Grave n'ouvre pas à 10h00 mais à 11h00. Ma charmante famille me propose d'attendre, mais attendre une heure ici ne me dit rien. J'ai promis à mes filles de faire du shopping à Bordeaux, et je suis un homme de parole ....  Nous laisserons donc le phare de la pointe de Grave faire la grasse matinée, et nous dirigerons vers le port Richard

Diaporama :  La Pointe de Grave en   25 photos

 

Il faut bien une fin à tout. Notre dossier n'échappe pas à cette règle. Le phare de Richard m'a été conseillé par des Pharelandais. Que les lignes qui suivent ne les fâchent pas ...
Dans le terme phare, aujourd'hui tout comme hier, on y met des phares, des balises  et des feux. Si on tient un feu désaffecté, c'est le piège à touriste assuré. C'est ce que j'ai ressenti en venant visiter le phare de Richard. Le cadre est superbe, c'est vrai. Mais le petit musée à l'intérieur est si pauvre en documentation maritime, en information sur les phares que moi, l'amoureux de ces sentinelles, je me demande si les phares ne sont pas en train de devenir un prétexte pour attirer le touriste. Ce musée n'a autant de points communs avec les phares que TF1 avec la culture ....

 

Diaporama :  Le Phare de Richard en   17 photos

Et le phare de la Palmyre me direz-vous ... Il est fort probable que la photo sur le livre "Tous les phares de France" ne soit pas la bonne. Et que, vérification faite de nuit, le point nommé "feu", vers les Combots soit le bon. A suivre .....

 

En guise de conclusion, j'espère vous avoir fait voyager durant ce dossier